mardi 19 juillet 2011

Resultat du concours "Défrichez là!"

Nous y avons participé...

NOTRE APPROCHE ET NOTRE PROJET
Le projet part du principe que les aspérités et les signes du mouvement du lieu font projet. Signes que nous appellerons ici des « points ». Repérés de manière non exhaustive, au sol et au mur, les points permettent de constitués un maillage virtuel, une fois que nous les avons reliés les uns aux autres. Il invoque alors une lecture double : d’une part, les points repérés au sol permettent d’identifier l’emplacement de buttes, représentant sur le site la nature artificialisée ; d’autres part, le croisement des lignes partant des points haut vers les points bas définissent la hauteur que ces buttes pourront avoir.
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C’est aux abords des murs pignons que la nouvelle topographie du sol est donc la plus haute et donne un accès plus en hauteur, plus près de la cime des murs pignons. Cette hauteur gagnée, formant un nouveau socle, permet de répandre sur le mur de la parcelle n° 58 le mode d’affichage publicitaire, certes sauvage, mais qui forme une mosaïque de couleurs et de signes depuis la rue et visible par tous. Par ailleurs, cet affichage aléatoire matérialise à lui seul la démonstartion du temps qui passe et de l’évolution des événements de la ville. Sur les parcelles n° 133 et 134, ce sol surélevé joue un rôle protecteur : il met a distance le flux des voitures de l’artère de circulation principale. En lieu et place de l’aménagement du terre-plein existant, deux buttes sont positionnées afin d’autoriser une traversée plus aléatoire et pour obtenir une meilleure visibilité du site, les deux arbres sont déposés.
(NB : Bien que l’idée du projet est de conserver ce lieu comme dédié aux passage, à la traversée il n’exclue pas pour autant tout autre usage que le projet pourrait faire émerger.)
Images: 0.99


La ville étant PARTOUT en mouvement constant, la logique de maillage est reproduite et répandue sur les murs des parcelles 134 et 135. De cette manière, il constitue avec les constructions neuves des parcelles avoisinantes une sorte de cirque, un espace clos, à l’articulation des quartiers environnant et visible depuis tout point, que l’on vienne de la gare, que l’on se déplace en voiture ou à pied ou que l’on se situe sur les hauteurs des collines de la ville.
La dernière étape de notre réflexion consiste à invoquer ce lieu, aujourd’hui méconnu –parce qu’il s’y passe peu de chose, sous estimé- alors qu’il est un lieu stratégique sur la rue Cugnot depuis laquelle le site est peu palpable, peu perceptible. En appliquant sur la façade habitée de la parcelle 90 le même graphisme proposé en amont, la façade devient un lieu d’appel de ce qui ce passe derrière l’ilot et amène à s’interroger sur le fondement de cet intervention. Il interpelle pour inciter les différents passants piétonniers ou véhiculés à aller voir plus loin, grâce aux flèches jaunes marquées au sol.

LE VAINQUEUR DU PROJET EN IMAGES...
Anna Costes, Cédric Bouteiller et Olivier Ménard, étudiants de l’INSA de Strasbourg, viennent de remporter l’appel à projets organisé par l’Etablissement Public d’Aménagement de Saint-Étienne pour la réalisation d’un espace public temporaire de 600 m² à Châteaucreux.
Images: EPASE, ETC/ Approche et perspectives









 
 Situé entre les quartiers de Châteaucreux, Chappe-Ferdinand et du Soleil, l'espace public temporaire « Place au Changement » prend forme pendant le mois de juillet, dans le cadre d'un chantier ouvert et participatif. Toute personne souhaitant participer est la bienvenue !
Association de jeunes architectes, graphistes, paysagistes, ... le collectif ETC va transformer une friche à proximité de la gare de Châteaucreux en un espace public temporaire. A travers un projet à la fois créatif et participatif, l'espace mettra en scène, telle une maquette grandeur nature, une ébauche de la construction qui pourrait émerger sur site d'ici deux à trois ans.
Grâce à des structures et à des éléments de mobilier en bois, se dessinent sur la parcelle, ici une chambre à coucher, là une salle à-manger ou un jardin intérieur. Ce lieu, aujourd'hui lieu de passage, peut alors aussi devenir un lieu où l'on prend le temps de s'arrêter et de se questionner sur les mutations urbaines à l'œuvre.
Le chantier participatif devait ouvrir dès mercredi 13 juillet au soir. Souhaitant que cet espace soit conçu
et construit par et pour les Stéphanois, le collectif ETC invite toutes les bonnes volontés à participer au
chantier. Concrètement, chacun pourra passer une heure ou dix minutes à clouer des planches, bâtir les
bancs et les tables, repeindre les murs, planter des fleurs, discuter avec le collectif ETC ou partager, à toute heure, un thé glacé.
Un atelier menuiserie en présence du Maurice Vincent, Maire de Saint-Étienne et Président de l'EPASE, aura lieu le vendredi 22 juillet à 16h.


Pour en savoir plus... 
 

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